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- Généralités
- Tour d'horizon des droits des personnes déficientes visuelles en Europe
Tour d'horizon des droits des personnes déficientes visuelles en Europe
L'UE encourage l'inclusion active et la pleine participation des personnes handicapées dans la société, en conformité avec son approche des droits de l'homme en matiÚre de handicap. Le handicap est une question de droits et non une question d'appréciation. Cette approche est également à la base de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (CNUDPH), à laquelle l'Union Européenne est partie. http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=1137&langId=fr
La stratĂ©gie europĂ©enne 2010-2020 en faveur des personnes handicapĂ©es de la Commission europĂ©enne, adoptĂ©e en 2010, s'appuie sur la CNUDPH. Un rapport intĂ©rimaire (disponible uniquement en anglais) a Ă©tĂ© publiĂ© en fĂ©vrier 2017: il prĂ©sente l'Ă©tat d'avancement de la mise en Ćuvre de la stratĂ©gie Ă fin 2016. Il rĂ©pertorie quelques succĂšs concrets et dĂ©crit la mise en Ćuvre de la CNUDPH par l'UE, y compris au sein des institutions de l'UE. Il confirme Ă©galement la nĂ©cessitĂ© d'une stratĂ©gie europĂ©enne pour atteindre ses objectifs, tout en tenant compte des conclusions finales des Nations Unies.
Afin d'atteindre ses objectifs, la stratégie européenne 2010-2020 en faveur des personnes handicapées vise huit domaines d'action prioritaires :
1. Accessibilité: rendre les biens et services accessibles aux personnes en situation de handicap et promouvoir le marché des aides techniques et dispositifs d'assistance.
2. Participation: permettre aux personnes en situation de handicap de bénéficier de tous les avantages liés à la citoyenneté européenne; supprimer les obstacles à une participation égale à la vie publique et aux loisirs; promouvoir la fourniture de services collectifs de qualité.
3. ĂgalitĂ©: combattre la discrimination fondĂ©e sur le handicap et promouvoir l'Ă©galitĂ© des chances.
4. Emploi: augmenter de maniÚre significative le nombre de personnes en situation de handicap sur le marché ordinaire du travail. Elles représentent un sixiÚme de la population totale de l'UE en ùge de travailler. Proportionnellement, leur taux d'emploi est faible.
5. Education et formation: promouvoir l'inclusion dans l'enseignement et la formation continue. L'égalité d'accÚs à un enseignement et à de la formation continue de qualité permet aux personnes handicapées de participer pleinement à la vie active et d'améliorer leur qualité de vie. La Commission européenne a lancé plusieurs initiatives en matiÚre de formation des personnes en situation de handicap, notamment l'Agence européenne pour l'enseignement des élÚves à besoins spécifiques et l'enseignement inclusif et un groupe de travail spécifique sur le handicap et l'apprentissage tout au long de la vie.
6. Protection sociale: promouvoir des conditions de vie décentes, lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale.
7. Santé: promouvoir l'égalité d'accÚs aux soins de santé.
8. Action extérieure: promouvoir les droits des personnes en situation de handicap dans les programmes d'élargissement de l'UE et les programmes de développement international.
La Commission soutient Ă©galement le rĂ©seau acadĂ©mique europĂ©en d'experts en matiĂšre de handicap (ANED), qui lui fournit une analyse de la situation dans les diffĂ©rents pays ainsi que des politiques et des donnĂ©es nationales. L'ANED gĂšre Ă©galement l'outil en ligne DOTCOM, qui fournit une vue d'ensemble des principaux instruments nĂ©cessaires pour la mise en Ćuvre de la CNUDPH dans les Ătats membres et dans l'UE. La crĂ©ation de cet outil faisait partie des actions prĂ©vues dans la Liste d'actions (2010-2015), en annexe Ă la StratĂ©gie EuropĂ©enne en faveur des Personnes HandicapĂ©es. Il a Ă©tĂ© mis en ligne en mai 2012 et est mis Ă jour chaque annĂ©e.
- Les personnes déficientes visuelles et le marché de l'emploi en Europe
Les personnes déficientes visuelles et le marché de l'emploi en Europe
Les statistiques le montrent, ce sont les personnes dĂ©ficientes visuelles qui ont le taux dâemploi le plus bas parmi les groupes de personnes en situation de handicap. Pourtant, selon des experts, ce n'est pas leur handicap en soi qui est le principal obstacle auquel se heurtent les demandeurs dâemploi dĂ©ficients visuels. (Source: https://www.euractiv.com/section/health-consumers/news/workplace-prejudice-keeps-blind-people-out-of-employment/)
Selon les rapports de lâUnion EuropĂ©enne des Aveugles intitulĂ©s "La majoritĂ© oubliĂ©e" : http://www.euroblind.org/publications-and-resources/guidelines#_Hidden ), il existe de grandes disparitĂ©s entre les diffĂ©rents Ătats membres de l'Union europĂ©enne en ce qui concerne l'emploi des personnes dĂ©ficientes visuelles .
Ces rapports couvrent la SuÚde, l'Allemagne, la Roumanie, les Pays-Bas, la Pologne, l'Autriche et la France et rendent compte de la situation de l'emploi des personnes déficientes visuelles dans ces pays, y compris par le biais de statistiques lorsque celles-ci étaient disponibles. L'équipe en charge de ces rapports a passé plusieurs jours dans chaque pays pour interroger des décideurs, des ONG et, lorsque c'était possible, des personnes non ou malvoyantes concernées par les politiques en vigueur dans leur pays https://www.euractiv.com/section/uk-europe/interview/blind-rights-activist-in-the-uk-66-of-visually-impaired-are-unemployed/
Il s'agit d'un projet financé par l'UE et administré par l'Union européenne des aveugles (http://www.euroblind.org/).
L'un des objectifs stratĂ©giques de l'Union europĂ©enne est d'aider les personnes en situation de handicap Ă ĂȘtre Ă©conomiquement actives, soit sur le marchĂ© du travail ordinaire, soit dans le cadre de mesures spĂ©ciales, en fonction de leurs capacitĂ©s. Les rapports de lâUnion EuropĂ©enne des Aveugles tirent la sonnette d'alarme: l'UE est encore loin d'atteindre cet objectif.
Selon ces rapports, aucun des Ătats membres passĂ©s en revue n'atteint un taux d'emploi proche de 50%, Ă l'exception de la SuĂšde. Pour la plupart, ils peinent Ă atteindre ou Ă maintenir un taux proche de 33%. En Roumanie, parmi la population dĂ©ficiente visuelle en Ăąge de travailler, 86% Ă©taient sans emploi au moment de l'Ă©tude.
Si le taux d'emploi est trÚs variable, le type d'emploi l'est également. En Espagne, 80% des personnes déficientes visuelles vendent des billets de la loterie nationale. En Italie, il existe une forte dépendance vis-à -vis des "emplois réservés" : on a tendance à guider les personnes déficientes visuelles vers des emplois considérés comme des emplois pour personnes déficientes visuelles. https://www.euractiv.com/section/uk-europe/interview/blind-rights-activist-in-the-uk-66-of-visually-impaired-are-unemployed/
La gamme des « emplois réservés » est relativement large. Bien sûr, la téléphonie reste un des principaux emplois, mais il y en a d'autres. Certaines personnes non ou malvoyantes sont aussi employées sur le marché du travail ordinaire.
L'approche la plus courante et la plus moderne consiste Ă augmenter le niveau de compĂ©tences des personnes non ou malvoyantes et Ă les encourager Ă rejoindre le marchĂ© du travail ordinaire. En SuĂšde, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Autriche, des rĂ©seaux de soutien trĂšs Ă©laborĂ©s ont Ă©tĂ© mis en place et si nĂ©cessaire, un accompagnateur voyant, payĂ© par l'Etat, est mis Ă la disposition du travailleur dĂ©ficient visuel. Il nâexiste pas de chiffres prĂ©cis mais il est probable que ces accompagnateurs sont davantage disponibles dans le secteur public que dans le privĂ©.
LâEspagne pourrait commencer Ă changer de stratĂ©gie en ce qui concerne les « professions rĂ©servĂ©es ». Toutefois, leur optique semble encore toujours ĂȘtre quâil vaut mieux vendre des billets de la loterie nationale que n'avoir pas d'emploi.
La situation en Pologne est radicalement différente de la situation en Roumanie. En Pologne, le taux d'inactivité est élevé, mais le pays travaille de maniÚre systématique à changer la situation et à activer les personnes non ou malvoyantes. Ils disposent d'un systÚme de soutien à l'emploi fondé sur les droits. On y prévoit le développement d'un marché ordinaire. La Roumanie, quant à elle, est trÚs en retard et beaucoup de personnes déficientes visuelles y vivent dans la pauvreté. https://www.euractiv.com/section/uk-europe/interview/blind-rights-activist-in-the-uk-66-of-visually-impaired-are-unemployed/
En SuĂšde, le taux dâemploi est Ă©levĂ©, mais seulement 13% des personnes non ou malvoyantes qui travaillent ont un emploi Ă temps plein, les autres travaillent Ă temps partiel. Selon certains, la loi prĂ©voit des restrictions importantes au renvoi des travailleurs qui deviennent non ou malvoyants, ce qui inciterait les employeurs Ă orienter ces personnes vers un travail Ă temps partiel. D'autres disent au contraire que ces travailleurs prĂ©fĂšrent travailler Ă temps partiel. Les conditions de travail modernes peuvent s'avĂ©rer trĂšs difficiles pour les personnes dĂ©ficientes visuelles et les trajets une contrainte Ă©norme. L'emploi Ă temps partiel pourrait dĂšs lors constituer une solution rationnelle.
En quoi ces rapports sont-ils utiles pour les personnes déficientes visuelles?
La situation est loin d'ĂȘtre optimale dans diffĂ©rents Ătats membres de lâEurope et il y a fort Ă faire pour y remĂ©dier. Il est nĂ©cessaire que les organisations de personnes non ou malvoyantes des Ătats membres Ă©tudient ces rapports et fassent pression sur leur gouvernement. On peut reproduire ailleurs ce qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans certains pays. En SuĂšde, par exemple, il existe une lĂ©gislation forte de maintien Ă l'emploi. En vertu de cette lĂ©gislation, lâemployeur doit conserver dans son emploi un travailleur qui perd la vue ou, si possible, lui proposer un travail Ă©quivalent. Une telle lĂ©gislation pourrait ĂȘtre introduite dans les Ătats membres qui n'en disposent pas encore.
- La technologie comme opportunitĂ© et dĂ©fi dans lâemploi des personnes malvoyantes
La technologie comme opportunitĂ© et dĂ©fi dans lâemploi des personnes malvoyantes
La seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle a Ă©tĂ© marquĂ©e par des avancĂ©es spectaculaires dans de nombreux domaines technologiques. Tout d'abord, lâenregistreur, puis l'extraordinaire progrĂšs de la tĂ©lĂ©vision. Et enfin, les ordinateurs, avec les technologies de lâinformation et de la communication.
Les enregistreurs ont Ă©normĂ©ment facilitĂ© lâexĂ©cution de tĂąches de bureau pour les personnes dĂ©ficientes visuelles. En dĂ©montrant qu'elles pouvaient faire un travail aussi rapidement et efficacement qu'un autre travailleur, elles avaient le droit d'ĂȘtre employĂ©es au mĂȘme titre.
Surtout, lâordinateur est devenu accessible aux personnes non ou malvoyantes grĂące Ă la synthĂšse vocale ou une barrette braille couplĂ©e Ă un ordinateur. Les personnes dĂ©ficientes visuelles sont rapidement devenues programmeurs, analystes ou formateurs, en ayant accĂšs aux mĂȘmes informations que celles qui sont disponibles pour un collĂšgue voyant.
Cela semble relever du miracle et, en comparaison avec la situation d'il y a vingt-cinq ans, c'est le cas.
Cependant, rien ne change plus vite que la technologie, et il n'est pas question de rester Ă la traĂźne. Ainsi par exemple, nous avons obtenu un accord selon lequel les sites internet doivent ĂȘtre accessibles aux personnes non ou malvoyantes, par le biais d'un texte alternatif pour toutes les images et photos. Mais il n'est pas facile de faire respecter ces droits.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1705870/Les personnes déficientes visuelles font face à des défis communs
Deux autres problĂšmes affectent les personnes non ou malvoyantes, quel que soit le pays oĂč elles vivent en Europe: d'une part, elles sont de plus en plus nombreuses, en raison du vieillissement de la population partout en Europe, d'autre part, il leur est difficile de s'adapter Ă la rĂ©volution technologique.
La technologie offre, sans aucun doute, des possibilitĂ©s aux personnes dĂ©ficientes visuelles, Ă commencer par la chirurgie qui peut retarder la dĂ©tĂ©rioration de la vue, jusqu'Ă la modification de fonction de touches, qui permet par ex. aux Danois dâentendre une voix leur lire les sous-titres d'un programme tĂ©lĂ©visĂ©.
Les personnes ùgées éprouvent des difficultés à maßtriser la technologie et ce problÚme est exacerbé par la cécité. En outre, la technologie adapte radicalement les produits existants et les avancées technologiques modifient également les produits et les biens existants et posent ainsi des défis quotidiens aux personnes déficientes visuelles.
Un logiciel de synthĂšse vocale peut ĂȘtre utilisĂ© pour "lire" des fichiers numĂ©riques ou du texte, ou pour entendre la lecture par une voix de synthĂšse d'un livre Ă©lectronique accessible. En outre, il existe des appareils numĂ©riques qui affichent du braille dynamique sur une barrette braille.
Cependant, seule une petite partie des sites web est entiÚrement accessible aux personnes déficientes visuelles et seulement 5% des livres sont produits dans un format électronique accessible - ou dans un format papier en grands caractÚres qui en permet la lecture aux personnes malvoyantes.
Dans certains pays européens, il est relativement aisé pour les personnes déficientes visuelles d'acquérir des technologies d'assistance. Mais elles sont nombreuses à ne pas savoir comment utiliser ces technologies d'assistance. TrÚs souvent, l'acquisition de l'équipement est plus aisée que trouver une personne qui peut vous former à son utilisation.
C'est encore plus difficile de s'habituer au fonctionnement de la technologie pour les personnes qui ont vu durant la majeure partie de leur vie. En effet, ils s'agit pour elles de tout recommencer à zéro.
- Préjugés et chÎmage
Préjugés et chÎmage
Les prĂ©jugĂ©s (l'intolĂ©rance ou la discrimination Ă l'Ă©gard d'une personne ou d'un groupe) poussent les gens Ă penser qu'une personne dĂ©ficiente visuelle sera toujours moins efficace que son homologue voyant. Dans ce contexte, une personne aveugle doit avoir « de la chance » (pas le droit) de trouver un employeur qui dĂ©cidera de « tenter sa chance ». « Le prĂ©jugĂ©, n'Ă©tant pas fondĂ© sur la raison, ne peut ĂȘtre Ă©liminĂ© par lâargument » (Dr Samuel Johnson).
La DĂ©claration universelle des droits de l'homme de 1948 ne mentionne le handicap qu'une seule fois (article 25). Il existait ce que lâon pourrait appeler des « prĂ©jugĂ©s institutionnalisĂ©s » Ă lâencontre des personnes dĂ©ficientes visuelles sur le lieu de travail. Mais actuellement, la situation est diffĂ©rente en Europe.
Deux facteurs interdépendants ont permis à la fois la reconnaissance et le caractÚre contraignant des droits des personnes déficientes visuelles dans un certain nombre de pays:
- la législation sociale
- la technologie
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1705870/
Toutefois, selon les organisations qui représentent les personnes non ou malvoyantes, celles-ci ont le taux de chÎmage le plus élevé parmi les groupes de personnes handicapées, malgré leur souhait de faire partie du marché du travail.
Une nouvelle enquĂȘte montre que les prĂ©jugĂ©s sur le lieu de travail peuvent ĂȘtre encore plus invalidants que le handicap.
L'enquĂȘte, menĂ©e par l'Association danoise des personnes non ou malvoyantes, montre que les prĂ©jugĂ©s sont l'une des principales raisons pour lesquelles tant de personnes dĂ©ficientes visuelles sont au chĂŽmage au Danemark. Selon cette enquĂȘte, plus d'un Danois sur trois est dubitatif quant Ă la prĂ©sence d'un collĂšgue dĂ©ficient visuel.
Thorkild Olesen, président de l'Association danoise des personnes non ou malvoyantes, déclare : "En général, il existe un grand flou dans la connaissance de ce que les personnes aveugles peuvent faire. L'un de mes exemples préférés concerne l'une de mes amies aveugles. Lors d'un entretien d'embauche, on lui a demandé si elle avait besoin d'aide pour aller aux toilettes. Il ne s'agit là que d'une des choses que les gens pensent que nous ne pouvons pas faire ».
« Un autre prĂ©jugĂ© est que beaucoup pensent qu'avoir un collĂšgue dĂ©ficient visuel signifierait qu'eux-mĂȘmes aient plus de travail. Ils pensent quâune personne non ou malvoyante ne peut pas remplacer complĂštement une personne qui nâa pas de problĂšmes de vue. Souvent, il s'avĂšre qu'aprĂšs avoir engagĂ© une personne aveugle, il nây a plus aucun problĂšme », a dĂ©clarĂ© Thorkild Olesen Ă EURACTIV.
12% des 9 500 membres de l'Association danoise des personnes non ou malvoyantes ont actuellement un emploi. Mais 70% des 18 à 65 ans perçoivent des allocations de retraite anticipée. Les personnes déficientes visuelles sont ainsi le groupe de personnes en situation de handicap qui a la plus faible présence sur le marché du travail.
https://www.euractiv.com/section/health-consumers/news/workplace-prejudice-keeps-blind-people-out-of-employment/
- Lois en matiĂšre de discrimination envers les personnes en situation de handicap
Lois en matiĂšre de discrimination envers les personnes en situation de handicap
- Depuis 1997, quinze Ătats membres de l'Union europĂ©enne ont adoptĂ© l'article 13 du TraitĂ© sur lâunion europĂ©enne (version consolidĂ©e), qui enjoint aux institutions de l'Union EuropĂ©enne d'introduire des mesures contre la discrimination sur base du handicap. Les derniĂšres annĂ©es ont vu lâintroduction dâune directive sur la discrimination dans lâemploi.
- LâOrganisation des Nations Unies prĂ©pare une « Convention internationale globale et intĂ©grĂ©e sur la protection et la promotion des droits et de la dignitĂ© des personnes en situation de handicap ». Cela risque d'ĂȘtre lent. Cependant, depuis 1993, les rĂšgles des Nations Unies en matiĂšre d'Ă©galitĂ© des chances pour les personnes en situation de handicap, bien que juridiquement non contraignantes, ont eu une incidence sur les lĂ©gislations nationales.
- De nombreux Ătats membres europĂ©ens octroient une allocation d'invaliditĂ© aux personnes en situation de handicap, et tiennent ainsi compte du fait que les personnes dĂ©ficientes visuelles ont besoin d'une compensation qui leur permette d'assumer l'augmentation due au handicap du coĂ»t de la vie quotidienne. D'autres formes de soutien lĂ©gislatif ont donnĂ© aux personnes dĂ©ficientes visuelles le droit Ă un niveau de vie dĂ©cent.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1705870/
- Principales recommandations pour une meilleure employabilité des personnes déficientes visuelles
Principales recommandations pour une meilleure employabilité des personnes déficientes visuelles
Avant toute, il est absolument nĂ©cessaire de dĂ©velopper des services d'aide financĂ©s par l'Ătat. La dĂ©ficience visuelle pose des problĂšmes particuliers: la formation, des mesures de soutien et des traitements spĂ©cifiques doivent ĂȘtre financĂ©s.
Lorsque l'Ătat a dĂ©mĂ©nagĂ© au Royaume-Uni Ă partir de 1945, l'ouverture de l'emploi de masse a Ă©largi les possibilitĂ©s pour tous: le pourcentage de personnes dĂ©ficientes visuelles ayant un emploi a doublĂ© entre 1945 et 1970, et doublĂ© encore une fois durant la pĂ©riode qui a suivi.
Selon les statistiques, le taux dâinactivitĂ© est infĂ©rieur Ă 50% en Italie, alors quâil est dâenviron 66% au Royaume-Uni et en Allemagne. Le taux d'inactivitĂ© en Italie - tout comme en Espagne d'ailleurs - semble donc moins Ă©levĂ© mais ils atteignent ce niveau parce qu'ils concentrent leurs efforts sur lâemploi rĂ©servĂ©.En SuĂšde, le taux d'emploi est Ă©levĂ©, mais seulement 13% des travailleurs dĂ©ficients visuels travaillent Ă temps plein et les autres sont Ă temps partiel.
Il conviendrait de rassembler en un seul lieu dans chaque pays toutes les connaissances et lâexpertises nĂ©cessaires pour l'intĂ©gration des personnes non ou malvoyantes sur le marchĂ© du travail. Un centre national de ressources pourrait assurer des conseils spĂ©cialisĂ©s en matiĂšre de formation, Ă l'intention des enfants, adolescents et adultes dĂ©ficients visuels, depuis l'Ă©cole jusqu'Ă l'emploi. Cela briserait la spirale nĂ©gative de la diminution constante du nombre de personnes dĂ©ficientes visuelles qui font des Ă©tudes. L'idĂ©e serait de mettre en commun toutes l'expertise nationale en la matiĂšre. Cela simplifierait la tĂąche des personnes dĂ©ficientes visuelles, des employeurs, des collĂšgues et des responsables politiques, qui trouveraient les conseils dont ils ont besoin, par exemple en ce qui concerne l'embauche d'une personne non ou malvoyante.
https://www.euractiv.com/section/health-consumers/news/workplace-prejudice-keeps-blind-people-out-of-employment/
- LĂ©gislation nationale en Belgique relative Ă lâemploi des personnes dĂ©ficientes visuelles (droits, responsabilitĂ©s, Ă©quipement, etc.)
LĂ©gislation nationale en Belgique relative Ă lâemploi des personnes dĂ©ficientes visuelles (droits, responsabilitĂ©s, Ă©quipement, etc.)
Des amĂ©nagements sont indispensables Ă la crĂ©ation dâun environnement de travail adaptĂ© pour que les personnes dĂ©ficientes visuelles puissent effectuer efficacement leur travail. Naturellement, les espaces de travail ne sont pas conçus de maniĂšre Ă prendre en compte les besoins des dĂ©ficients visuels.
Il existe de nombreuses maniĂšres de faciliter lâemploi des DV et de le rendre suffisamment accessible. Les lecteurs d'Ă©cran les plus frĂ©quemment utilisĂ©s sont JAWS et Window Eyes (logiciels trĂšs coĂ»teux) et NVDA (open source). Tous ces lecteurs dâĂ©cran sont uniquement compatibles avec Windows et doivent tout dâabord ĂȘtre installĂ©s sur lâordinateur, avec lâaide dâune personne voyante (rappelons-nous en effet que lâordinateur ne parle pas tant que le logiciel nâest pas complĂštement et correctement installĂ©!). En ce qui concerne Mac OS, toutefois, il n'est mĂȘme pas nĂ©cessaire d'installer un lecteur d'Ă©cran sur l'ordinateur portable: Apple a intĂ©grĂ© un lecteur d'Ă©cran trĂšs avancĂ© et trĂšs accessible, VoiceOver, dans tous ses produits les plus rĂ©cents (non seulement les ordinateurs portables et les ordinateurs de bureau, mais Ă©galement les iPod, iPads et iPhones), afin que les personnes aveugles puissent avoir un accĂšs complet Ă leur appareil dĂšs l'Ă©cran d'accueil.
Quant aux afficheurs braille, ils sont compatibles avec tous les lecteurs dâĂ©cran les plus courants et il est trĂšs facile de les connecter et de les faire fonctionner (via USB ou Bluetooth). Ils existent en diffĂ©rentes tailles: la plus petite du marchĂ© compte 12 cellules Braille (ce qui signifie que vous pouvez « voir » 12 caractĂšres Ă la fois), les 80 cellules les plus grandes! Ces Ă©crans Ă©tonnants peuvent Ă©galement ĂȘtre connectĂ©s Ă d'autres appareils modernes, tels que les smartphones ou les tablettes: l'utilisateur peut vouloir lire un livre avec sa tablette sans compter sur l'aide de la parole! Enfin, certains afficheurs braille ont Ă©galement un clavier intĂ©grĂ© Ă 8 points, qui permet Ă l'utilisateur d'Ă©crire en braille. ils disposent Ă©galement d'une mĂ©moire interne, ce qui signifie que l'utilisateur peut stocker des fichiers et les lire Ă tout moment.
Tout ce qui prĂ©cĂšde fait principalement rĂ©fĂ©rence Ă des personnes totalement aveugles, qui ne peuvent pas lire l'Ă©cran du tout. Quant aux malvoyants, ils utilisent des lecteurs dâĂ©cran et dâautres logiciels dâagrandissement, qui agrandissent les lettres Ă lâĂ©cran. Le logiciel d'agrandissement le plus frĂ©quemment utilisĂ© s'appelle Zoomtext.
Un autre appareil que les aveugles utilisent trĂšs souvent est un scanner. S'ils obtiennent un document papier (facture, reçu, matĂ©riel de travail / d'Ă©tude), ils peuvent le numĂ©riser et le transformer en fichier numĂ©risĂ©, grĂące aux logiciels OCR (Reconnaissance Optique de CaractĂšres) tels qu'Abbyy FineReader. Une fois lâOCR terminĂ©e, ils peuvent enregistrer le fichier converti sur lâordinateur et le lire comme tout autre document.
Câest formidable que les technologies dâassistance existent, mais la mauvaise nouvelle est quâelles ne peuvent pas compenser Ă 100% les dĂ©ficiences visuelles. Mais il existe une solution: un moyen garantit de travail trĂšs efficace, une assistance personnelle. Malheureusement, ce modĂšle de travail nâest utilisĂ© quâen SuĂšde et en Allemagne. Un assistant en ressources humaines effectue toutes les tĂąches d'assistance que la personne malvoyante ou aveugle, en raison de sa perte de la vue, est incapable d'accomplir. Conduire une voiture pour des rendez-vous externes, formater un document afin de lui donner un style attrayant, guider un aveugle sur un territoire inconnu, etc. Ce modĂšle de travail permet un travail trĂšs efficace et compense tout inconvĂ©nient causĂ© par le handicap ou un environnement inaccessible que la personne handicapĂ©e peut avoir. Il ne remplace pas les appareils et accessoires fonctionnels, mais peut complĂ©ter son utilisation. En outre, il crĂ©e Ă©galement plus de possibilitĂ©s d'emploi pour les personnes handicapĂ©es et non handicapĂ©es et permet Ă©galement aux personnes moins qualifiĂ©es de participer activement au marchĂ© du travail.
Vous vous demandez probablement comment les aveugles peuvent se permettre toute cette technologie: les ordinateurs Mac ne sont certainement pas bon marché, et les lecteurs d'écran pour Windows sont également trÚs coûteux. Heureusement, ce type de technologies d'assistance est généralement remboursé aux aveugles.
En Belgique, de nombreuses organisations conseillent et assistent les aveugles sur des questions liĂ©es Ă la technologie: l'AVIQ, la Ligue Braille, «La LumiĂšre», «LâĆuvre Nationale des Aveugles» et dâautres organisations spĂ©cialisĂ©es ... GrĂące Ă ces organisations agissant en tant que mĂ©diateurs, les gens peuvent ĂȘtre mieux informĂ©s sur les technologies les plus rĂ©centes et choisir celles qui conviennent le mieux Ă leur handicap et Ă leurs besoins.
Il arrive souvent qu'un spĂ©cialiste des technologies d'assistance rende visite Ă des employĂ©s malvoyants sur le lieu de travail. Cette Ă©valuation sur le lieu de travail vise Ă Ă©valuer le support technique dĂ©jĂ fourni et Ă vĂ©rifier si quelque chose (Ă©quipement, logiciels, etc.) doit ĂȘtre ajustĂ© pour mieux leur permettre de mener Ă bien leurs tĂąches. En outre, les employĂ©s reçoivent une formation sur les technologies d'assistance et les Ă©quipements Ă leur disposition peuvent ĂȘtre adaptĂ©s Ă leurs besoins spĂ©cifiques.
En Belgique, la Ligue Braille prĂ©pare et conseille les DV sur ces questions liĂ©es au travail, quâelles recherchent un emploi ou sâassurent de ne pas perdre leur emploi actuel. De plus, la Ligue Braille aide Ă sensibiliser les collĂšgues et les employeurs des travailleurs malvoyants.
Dans tous les cas, il est clair que les DV ont plus de difficultĂ©s Ă trouver un emploi que les voyants. Heureusement, il existe des associations spĂ©cialisĂ©es dans leur soutien dans cette quĂȘte difficile. Lâasbl DiversiCom est lâune des plus populaires en Belgique: elle aide les DV Ă trouver un emploi, Ă signer le contrat et Ă se rendre sur le lieu de travail pour la premiĂšre fois. L'association organise Ă©galement des sessions de sensibilisation pour les futurs collĂšgues, leur expliquant la meilleure façon d'interagir avec un DV. Une autre institution belge, l'Agence pour une vie de qualitĂ©, soutient les DV francophones. C'est un service public compĂ©tent en français pour l'information, le conseil et le soutien (ainsi que le soutien financier) afin de promouvoir l'inclusion des personnes handicapĂ©es. Chaque mois, l'AVIQ verse un pourcentage du salaire du DV Ă son employeur, en compensation des dĂ©penses supplĂ©mentaires quâil pourrait encourir (si le DV a besoin de lâaide de ses collĂšgues ou travaille Ă un rythme plus lent). Les employeurs belges peuvent Ă©galement obtenir des fonds pour payer un moniteur, qui soutient le DV en cas de besoin.
En Belgique, de nombreux mĂ©canismes ont Ă©tĂ© mis en place pour favoriser lâembauche de DV, sans coĂ»ts supplĂ©mentaires ni perte dâefficacitĂ©. La Ligue Braille, que nous avons dĂ©jĂ mentionnĂ©e lorsque nous vous avons parlĂ© de lâĂ©valuation au travail, informe et accompagne les employeurs dans le recrutement, la reconversion ou la conservation dâun DV. La lĂ©gislation belge prĂ©voit une rĂ©duction d'impĂŽt pour les entreprises qui embauchent des personnes handicapĂ©es.
Les entreprises obtiennent des avantages financiers si elles engagent des personnes handicapées. Par exemple, dans la partie francophone, il existe différents types d'avantages financiers pour les employeurs, qui souhaitent encourager l'emploi des personnes handicapées ou les aider à conserver leur emploi actuel (réductions d'impÎt, adaptations des lieux de travail, etc.). Les employeurs peuvent également obtenir une prime financiÚre leur permettant de choisir un tuteur qui facilitera l'intégration de l'employé handicapé dans l'entreprise et assurera une orientation professionnelle au cours des six premiers mois de travail.
Il existe Ă©galement diffĂ©rentes possibilitĂ©s de stage / formation pour les personnes handicapĂ©es. Ils peuvent ĂȘtre Ă long terme pour permettre au salariĂ© de mieux s'intĂ©grer dans l'entreprise ou Ă court terme pour lui permettre de dĂ©couvrir quel emploi peut correspondre Ă ses attentes et Ă ses compĂ©tences.
Enfin, l'administration belge est également tenue d'engager un certain pourcentage de personnes handicapées. Vous trouverez plus d'informations sur les avantages ici:
https://www.aviq.be/handicap/vosbesoins/se_former_travailler/employeurs/index.html
Nous nous fĂ©licitons de l'adoption de la directive 2000/78 / CE du Conseil du 27 novembre 2000 portant crĂ©ation d'un cadre gĂ©nĂ©ral pour l'Ă©galitĂ© de traitement en matiĂšre d'emploi et de travail. AprĂšs son application, une sĂ©rie dâamĂ©liorations significatives et positives concernant la situation de carriĂšre et la lutte contre la discrimination Ă lâencontre des citoyens handicapĂ©s de lâUE ont eu lieu:
Un exemple est la crĂ©ation dâemplois spĂ©cialement protĂ©gĂ©s, lâintroduction dâincitations financiĂšres nationales pour encourager les employeurs Ă encourager lâemploi de personnes handicapĂ©es, lâadoption dâune lĂ©gislation nationale contre la discrimination et la mise en place de mĂ©canismes pratiques de mise en Ćuvre et de traitement des plaintes pour les personnes handicapĂ©es concernĂ©es.
En dĂ©pit de ces efforts remarquables, le nombre de personnes handicapĂ©es sans emploi reste nettement supĂ©rieur Ă celui des personnes sans emploi et non handicapĂ©es. D'autres grandes divergences nationales existent dans la mise en Ćuvre lĂ©gislative et pratique de la directive.
Par conséquent, le besoin d'adaptations est en constante augmentation et vital pour garantir une expérience de travail sûre et accessible aux employés handicapés. De nombreux pays de l'UE ont abordé cette question dans leurs législations nationales, mais leurs approches d'application diffÚrent grandement. Certains pays ont introduit des aménagements qui dépendent des coûts qu'une adaptation nécessiterait pour l'employeur. Partant du constat que si l'employeur estime que les coûts d'une adaptation constituent une charge excessive pour lui, il refusera le recrutement de la personne handicapée concernée.
D'autres pays de l'UE ont mis en place des législations qui doivent prendre en compte le coût des adaptations en comparaison avec son efficacité pour un employé handicapé. à cet égard, une mesure d'adaptation est justifiée si elle ne crée pas une charge excessive pour l'employeur en du point de vue de l'augmentation de l'efficacité du travail que l'adaptation contribue à atteindre. Cette approche législative cherche à atteindre un équilibre entre coûts et efficacité pour la personne handicapée. Cette approche est souvent complétée par une option qui permet aux employeurs de demander un financement supplémentaire, fourni par les systÚmes gouvernementaux, ce qui permet de couvrir les coûts éventuels des adaptations nécessaires.
Source: document de travail: Recommandations pratiques et politiques Ă l'intention des institutions de l'UE et des gouvernements nationaux des Ătats membres de l'UE en vue de promouvoir l'emploi d'adultes aveugles, malvoyants et handicapĂ©s (version provisoire). / Document de travail: Tout sur les personnalitĂ©s de marque en Europe - Projet cofinancĂ© par le programme Erasmus plus.
Chiens-guides (législation, droits, responsabilités, etc.)
Les chiens les plus couramment utilisés comme guides sont les labradors et les golden retrievers. Les bergers allemands et les border collies sont également utilisés, mais moins souvent. En Belgique, les déficients visuels sont parfois guidés par le chien de race belge, le malinois.
Les chiens-guides sont autorisĂ©s Ă accompagner leurs propriĂ©taires oĂč qu'ils aillent, y compris avec les transports en commun: ils peuvent monter dans les trains, les bus et les avions sans aucun frais supplĂ©mentaire. Malheureusement, ce qui est Ă©crit dans les lois et les directives ne se traduit pas toujours dans la rĂ©alitĂ©: il arrive trop souvent que les chiens-guides soient refusĂ©s par les chauffeurs de taxi⊠et par les compagnies aĂ©riennes! Et oui, chaque compagnie aĂ©rienne a son propre rĂšglement pour l'accĂšs du chiens-guides Ă bord. Donc, pour lâutilisateur de chien de guide, câest une difficultĂ© de devoir toujours fournir les documents requis. Bien sĂ»r, une base de donnĂ©es avec tous leurs voyages prĂ©cĂ©dents nâexistent pas et lâutilisateur de chiens guides doit envoyer Ă chaque fois les mĂȘmes documents.
Normalement, le chien-guide doit accompagner son propriĂ©taire partout, y compris sur le lieu de travail. Cependant, les employeurs utilisent souvent le chien comme raison de ne pas embaucher une personne dĂ©ficiente visuelle. Parfois, les collĂšgues rĂ©agissent trĂšs nĂ©gativement Ă cause du chien guide. Cependant, le travailleur DV devrait toujours ĂȘtre autorisĂ© Ă ĂȘtre accompagnĂ© de son "guide canin" et son accĂšs ne devrait pas ĂȘtre un problĂšme.
Source: document de travail: Recommandations pratiques et politiques Ă l'intention des institutions de l'UE et des gouvernements nationaux des Ătats membres de l'UE en vue de promouvoir l'emploi d'adultes aveugles, malvoyants et handicapĂ©s (version provisoire). / Document de travail: Tout sur les personnalitĂ©s de marque en Europe - Projet cofinancĂ© par le programme Erasmus plus.
- Lectures complémentaires
Lectures complémentaires
Documents officiels de lâUE
- Commission Européenne: Partenariat d'innovation pour un vieillissement actif et en bonne santé
- Cadre de l'UE concernant la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées
- LâActe europĂ©en de lâaccessibilitĂ©:
Acte lĂ©gislatif europĂ©en sur lâaccessibilitĂ© - EU Disability Card
Carte Européenne du Handicap
Organisations internationales
- lâOrganisation mondiale de la santĂ©: Vision
2020: Plan d'action pour la prévention de la cécité et des déficiences visuelles évitables
- Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées